CE, 13 octobre 2000, Procarione, no 223297
Une requête en annulation, dirigée contre une décision du maire de Nice délivrant un certificat d’urbanisme positif, est formée devant le juge administratif. Le tribunal administratif décide de transmettre le dossier au Conseil d’État en lui posant la question suivante : « Un recours contre un certificat d’urbanisme positif est-il soumis à l’obligation de notification du recours au maire de la commune qui l’a délivré, issue de l’article L. 600-3 du Code de l’urbanisme ? »
Le Conseil d’État répond clairement que le législateur, dans les dispositions de l’article L. 600-3 du code précité, n’a pas entendu viser d’autres décisions que celles valant autorisation d’occupation du sol, et qu’un certificat d’urbanisme ne fait pas partie de ces décisions.
Ainsi, un certificat d’urbanisme n’ayant pas pour objet d’autoriser une construction, il n’est pas soumis à la règle de notification du recours instituée par le Code de l’urbanisme. Les juges rappellent le contenu de deux de leurs avis contentieux, dans lesquels ils appliquent cette solution pour des certificats d’urbanisme positifs et négatifs.