CE, 15 avril 1992, SCI Vallières, nos 66843, 66844, 66845, 66846, 66847, 66848 et 94432
Une communauté urbaine crée une zone d’aménagement concerté (ZAC). Une société et sa filiale se portent acquéreurs de terrains se trouvant au sein de la zone, elles se voient par la suite confier l’aménagement de la zone. Par décision de justice, l’arrêté préfectoral approuvant le plan d’aménagement de zone a été annulé et la ZAC a été remise en cause.
Les deux sociétés intentent alors une action en réparation de leur préjudice devant le juge administratif qui rejette leur demande.
Les sociétés se pourvoient en cassation devant le Conseil d’État qui rejette leur demande au motif que la décision de création d’une ZAC ne donne pas de droit acquis et qu’une ZAC peut donc toujours être modifiée pour des raisons d’intérêt général.