CE, 18 novembre 2011, SNC Eiffage, no 342147
Une commune avait signé, avec une société, une convention d’aménagement relative à une zone d’aménagement concerté. Un particulier ayant intérêt à agir avait alors saisi le juge administratif afin qu’il annule le contrat. La demande a été rejetée et la cour administrative d’appel a à l’inverse annulé la décision de signer la convention.
La société se pourvoit en cassation devant le Conseil d’État qui confirme l’arrêt d’appel. La haute juridiction estime que si la loi du 20 juillet 2005 prévoit la validation de l’ensemble des conventions d’aménagement signées avant sa publication, le principe de sécurité juridique, qui peut permettre aux cocontractants de poursuivre leurs relations contractuelles durant une période transitoire, ne saurait autoriser la validation pure et simple de ces conventions.