CE, 27 octobre 2000, SCI Vista Amena, no 195651
Le maire d’une commune, après avoir délivré un permis de construire, décide après le délai de recours contentieux de le retirer, car la hauteur de la construction ne respecte pas le plan d’occupation des sols (POS) et parce que son obtention est frauduleuse.
Le titulaire du permis intente une action devant le juge administratif afin que l’arrêté de retrait soit annulé. Sa demande est rejetée en première instance et en appel.
Le Conseil d’État est saisi d’un pourvoi par le titulaire du permis au moyen qu’un remaniement du sol naturel n’avait pas été pris en compte pour le calcul de la hauteur de la construction. La haute juridiction rejette le pourvoi au motif que, les plans du dossier de demande de permis ne comprenant pas d’explication des différents niveaux qu’avait connu le sol, le permis était considéré comme frauduleux. Par ailleurs, le Conseil confirme que pour le calcul de la hauteur d’une construction, il faut prendre en compte le niveau du sol le jour du dépôt de la demande du permis.