CE, 28 juillet 1993, Commune de Chamonix-Mont-Blanc, no 124099
Une commune a par arrêté créé une zone d’aménagement concerté (ZAC) dans le périmètre de laquelle elle a délivré un permis de construire à une société hôtelière.
Deux tiers ayant intérêt à agir intentent une action devant le juge administratif qui annule l’arrêté de création de la ZAC ainsi que le permis de construire.
La commune se pourvoit en cassation devant le Conseil d’État. La haute juridiction confirme le jugement de première instance et rejette le pourvoi au motif qu’au vu de la faible importance des aménagements prévus qui n’auraient en fin de compte qu’un seul et même bénéficiaire, il n’y a pas en l’espèce d’opération d’aménagement.