CE, 28 juillet 1999, SCI Jeanne d’Arc, no 191375
La notion de « commencement d’exécution des travaux » est soumise à l’interprétation du juge. En l’espèce, la cour administrative d’appel avait pris en considération différents faits d’espèces pour décider qu’il n’y avait pas de commencement de travaux de nature à éviter la caducité d’un permis de construire. En effet, elle juge que ne constituent pas un commencement de travaux le débroussaillement, deux sondages, un décapage partiel de terrain ayant fait l’objet du permis de construire, la présence d’une bétonnière, d’une cabane de chantier et d’une citerne usagée et enfin la passation d’un marché en vue de la construction envisagée et la souscription d’un contrat d’assurance.
Le Conseil d’État souligne que l’appréciation effectuée par la cour administrative d’appel est souveraine. Par conséquent, le juge de cassation voit son contrôle limité à celui de la dénaturation des faits et de l’erreur de droit.