CE, 29 juin 2005, Monsieur Lusignet, no 276808
Dans une commune le maire a délivré un permis de construire à des propriétaires afin qu’un bâtiment soit construit.
Un voisin intente alors une action devant le juge administratif des référés afin que l’exécution du permis soit suspendue et qu’il soit déclaré illégal.
Le Conseil d’État, en cassation, estime, contrairement au juge de première instance, que l’arrêté du maire aurait dû être suspendu. La haute juridiction juge d’une part que du fait de la proximité du projet de bâtiment et de la propriété du requérant, l’urgence doit être constatée et d’autre part que l’absence du nom, du prénom et de la qualité de l’autorité signataire sur le permis de construire faisait naître un doute sérieux quant à sa légalité. Dès lors le Conseil d’État affirme que le permis doit être suspendu.