CE, 31 juillet 1996, Société Roumanille, no 112687
Le maire de la commune d’Aix-en-Provence accorde à la société Roumanille un permis de construire un lotissement composé d’un immeuble de quinze logements sur une parcelle.
Des particuliers demandent l’annulation de cette autorisation au motif que le cahier des charges du lotissement approuvé et maintenu en vigueur à la demande de la majorité des colotis prévoyait que « le morcellement a principalement pour but la création de jardins avec ou sans maisons d’habitation ».
Le Conseil d’État considère que les règles d’urbanisme contenues dans le cahier des charges du lotissement demeuraient en vigueur.
Le Conseil d’État écarte le moyen sur lequel le tribunal administratif s’est fondé pour annuler le permis de construire et examine les autres moyens soulevés par les demandeurs. Il considère ainsi que le permis de construire a été délivré en méconnaissance des règles du plan d’occupation des sols, et que le permis doit être annulé.