CE, 10 juillet 1995, Madame Bazin, ministre de l’Équipement, du Logement, des Transports et de la Mer, no 118853
Un camping s’est vu autoriser par le préfet d’implanter sur ses terrains des installations légères de loisirs. Des tiers ayant intérêt intentent une action devant le juge administratif qui a annulé l’autorisation préfectorale.
Le Conseil d’État est saisi d’un pourvoi par la société propriétaire du camping. La haute juridiction annule le jugement au motif que les installations légères de loisirs n’étant pas soumises à permis de construire, elles ne pouvaient se voir appliquer la réglementation des constructions soumises à permis de construire. En revanche, le Conseil d’État rejette le pourvoi au motif que les installations légères de loisirs méconnaissent la salubrité publique du lieu de leur implantation.