CE, 11 mars 2009, Commune d’Auvers-sur-Oise, no 307656
Dans une commune, le maire a délivré un permis de construire portant sur la construction d’immeubles.
Afin que l’arrêté du maire soit annulé, une action est intentée devant le juge administratif.
La cour administrative d’appel estime, alors, au motif que le permis ne comportant que la qualité et une signature illisible du maire, il ne permettait pas d’identifier son auteur et devait être considéré comme illégal.
En cassation, le Conseil d’État rejette le pourvoi du maire et, conformément à la cour d’appel, estime que l’arrêté est illégal. Par ailleurs, le Conseil d’État affirme que le maire pour délivrer son permis de construire n’est pas obligé de suivre l’avis favorable de l’architecte des bâtiments de France.