CE, 2 février 2004, SCI Fontaine de Villiers, no 238315
Pour un projet de construction, une société civile immobilière fait une demande de permis de construire. Le permis est délivré par le maire.
Une action devant le juge administratif est alors intentée afin de faire annuler le permis au motif que se trouvant dans le périmètre d’un site classé, la construction projetée doit recevoir autorisation de l’architecte des bâtiments de France. Entre-temps, par un permis modificatif, le projet a reçu l’avis de l’architecte.
Le juge d’appel annule cependant l’arrêté en considérant que l’avis de l’architecte est manquant et que le permis est donc illégal.
En cassation, le Conseil d’État estime au contraire que la légalité du permis doit être étudiée en prenant en compte la régularisation du permis initial par le permis modificatif si ce dernier respecte les règles de fond applicables au projet. Dès lors, le Conseil annule le jugement d’appel et déclare légal le permis régularisé.