CE, 20 novembre 1995, Commune de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, no 136454
Des propriétaires se voient accorder un permis de construire pour un bâtiment dans le périmètre d’un site inscrit et dans le champ de visibilité d’un édifice classé.
Des tiers intentent une action devant le juge administratif, et ce dernier annule l’arrêté accordant le permis.
En cassation, le Conseil d’État affirme que l’architecte des bâtiments de France, lorsqu’il se prononce pour avis ou accord dans l’instruction d’un permis de construire, doit donner son avis sur chacune des législations protectrices de sites dont la future construction relève. En l’espèce, la haute juridiction, au motif que, si l’architecte s’est prononcé sur la législation des sites inscrits, il ne s’est pas prononcé sur la législation des édifices classés car il n’en a pas reçu la demande, rejette le pourvoi.