Cet arrêt est remarquable en ce qu’il renseigne sur la compatibilité d’un document d’urbanisme avec le droit de propriété.
En l’espèce, un plan d’occupation des sols relatif à des zones urbaines prévoyait que des espaces verts communs à une opération de construction ne pourraient pas être partagés ni cédés aux riverains.
Selon le Conseil d’État, cette disposition est illégale en ce qu’elle va au-delà de simples prescriptions relatives à l’utilisation de sols. Au contraire, elle limite le droit des propriétaires des terrains à disposer de leurs biens. En conséquence, les requérants sont fondés à demander l’annulation de cette disposition.
Vu la requête, enregistrée le 13 janvier 1995 au secrétariat du Contentieux du Conseil d’Etat, présentée par M. Patrick X..., demeurant ... ; M. X... demande au Conseil d’Etat :
1°) d’annuler le jugement en date du 17 novembre 1994 par lequel le tribunal administratif de Lille a rejeté sa demande dirigée contre la délibération du 25 juin 1993 par laquelle le conseil de la communauté urbaine de Lille a approuvé le plan d’occupation des sols révisé de l’ensemble des communes de son territoire et classé en zone NC la parcelle classée section A n°1537 sur le territoire de la commune de Bousbecque…
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