CE, 30 mai 2001, SCI Les jardins de Mennecy, no 204434
Une société a fait une demande de permis de construire, qui lui a été délivré. Une association intente alors une action devant le juge administratif qui rejette cette requête.
La cour administrative d’appel est saisie et annule le jugement de première instance ainsi que le permis de construire au motif que la demande est recevable car le délai de recours contentieux a été prorogé par le recours administratif, fait devant le maire, par une lettre.
La société se pourvoit en cassation devant le Conseil d’État. La haute juridiction inffirme la cour administrative d’appel et estime que la lettre adressée au maire ne contenant aucune demande de retrait du permis, elle ne pouvait être regardée comme un recours gracieux. Selon le Conseil d’État, la demande de recours gracieux doit contenir une demande de retrait de l’acte litigieux.