CE, 8 avril 2005, Congrégation de l’abbaye Notre-Dame-du-Pré, no 268869
Une association s’est vu délivrer un permis de construire pour une construction pour laquelle l’avis de l’architecte des bâtiments de France devait être rendu.
Une action est intentée devant le juge administratif afin de faire suspendre l’exécution du permis délivré par le maire au motif que l’avis de l’architecte n’avait pas été recueilli. Le juge a répondu favorablement à cette demande.
En cassation, le Conseil d’État estime à l’inverse que l’avis de l’architecte avait été favorablement donné. En effet, le Conseil pour annuler le jugement de première instance retient que l’architecte donne son avis dans un délai de un mois et que si dans ce délai l’avis n’est pas donné, il est censé être favorable.