CE, 8 juin 2011, Commune de Divonne-les-Bains, no 327515
Un conseil municipal a, par une première délibération, autorisé la vente à une société d’une résidence hôtelière. Un conseiller municipal intente alors une action devant le juge administratif qui annule la délibération. Le conseil municipal prend une seconde délibération qui régularise le vice de la première délibération.
Le conseiller municipal intente une seconde action devant le juge administratif qui annule la seconde délibération.
La commune fait appel du jugement devant la cour administrative d’appel puis saisit le Conseil d’État d’un pourvoi en cassation. La haute juridiction annule les décisions des juges du fond au motif que la personne publique doit tirer toutes les conséquences de l’annulation par le juge de l’excès de pouvoir d’un acte détachable à un contrat.