CE, 13 novembre 2002, Monsieur Hourdin, no 248851
Une commune décide de préempter un immeuble en vente pour lequel le propriétaire a signé une promesse de vente comportant une clause de caducité si le titulaire du droit de préemption préemptait. L’acquéreur évincé intente une action devant le juge administratif des référés qui rejette sa demande au motif que la promesse de vente retire la condition nécessaire de l’urgence.
L’acquéreur évincé se pourvoit en cassation devant le Conseil d’État qui annule l’ordonnance de première instance au motif que la vente est toujours possible entre le propriétaire et l’acquéreur évincé malgré la caducité de la promesse de vente. L’urgence est donc présumée.