CE, 22 février 1995, Commune de Veyrier-du-Lac, no 123421
Une société civile immobilière (SCI) décide de vendre un de ses immeubles. Pour cela, son représentant légal fait une déclaration d’intention d’aliéner (DIA) en mairie. Avant que la mairie ne se soit prononcée sur la DIA, le représentant légal de la SCI décide de ne plus vendre les immeubles et retire la DIA. Malgré le retrait de la vente des biens, la commune les préempte.
La SCI intente alors une action devant le juge administratif qui annule la délibération décidant de l’exercice du droit de préemption.
La commune se pourvoit en cassation devant le Conseil d’État qui rejette la requête au motif que le gérant agissait bien au nom de la SCI puisque son nom et sa qualité apparaissaient sur la DIA, et que la DIA n’ayant pas été relevée par la commune, l’offre de vente n’était pas parfaite.