Le Conseil d’État encadre le refus du maire de constater une infraction

Par Elisa BISSON

Publié le

Lorsqu’il est saisi d’un recours contre le refus du maire de dresser un procès-verbal d’infraction au Code de l’urbanisme (article L. 480-1), le juge administratif se prononce sur la légalité de ce refus en se plaçant à la date précise où le refus est intervenu.

Avant de statuer sur une demande tendant à l’annulation du refus d’un maire de dresser un procès-verbal d’infraction et à l’injonction de le transmettre au ministère public, le tribunal administratif de Poitiers a saisi le Conseil d’État pour avis.  Il était demandé au Conseil d’État : d’une part, de déterminer la date à laquelle la légalité du refus doit être appréciée ; d’autre part, de confirmer la possibilité pour le juge d’enjoindre au maire de dresser le procès-verbal lorsque l’illégalité est constatée à cette date. Le Conseil d’État tranche en faveur de la date de la décision de refus,…
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