CE, 11 décembre 2002, Époux Fénelon et Levacher, no 244874
Des propriétaires de terrains décident de bâtir dessus et constituent pour cela une association foncière urbaine libre (AFUL). En cours de constitution de l’AFUL, ils demandent une autorisation de lotir au nom de l’AFUL, qui leur est accordée par arrêté communal.
Une action, en référé, est intentée devant le juge administratif afin de faire annuler l’arrêté autorisant à lotir.
Le Conseil d’État, par cet arrêt, estime que, l’AFUL étant en cours de constitution et qu’un de ses membres la représentant, la théorie de l’apparence pouvait être mise en œuvre par le maire pour accorder l’autorisation de lotir. Il semble que ce qui soit déterminant soit le fait qu’il s’agisse d’une AFUL, car le mandataire d’une société civile ne peut, lui, pas solliciter un permis de construire au nom de la société si elle n’est pas constituée (CE, 14 déc. 1966, Consorts Wetzel).