CE, 7 avril 1999, Commune de La Crau, no 149208
Une commune pour une zone d’aménagement concerté (ZAC) prend par délibérations un plan d’aménagement de zone (PAZ). Par ailleurs l’adjoint, en charge des actes communaux en matière de logement et travaux, a vendu son bien situé dans la ZAC à l’aménageur choisi par la commune.
Des particuliers intentent une action devant le juge administratif qui annule les délibérations contestées.
La commune se pourvoit en cassation devant le Conseil d’État qui rejette la demande au motif que bien que l’adjoint qui a vendu son bien n’ait pas participé au vote lors des délibérations, cela correspond à une prise illégale d’intérêt.