La délivrance d’un permis de régularisation a pour effet d’abroger l’arrêté ordonnant l’interruption des travaux
L’abrogation implicite d’un arrêté d’interruption de travaux faisant suite à la délivrance d’un permis de construire de régularisation a pour conséquence de rendre irrecevable un référé-suspension introduit postérieurement à l’encontre de cet arrêté (CE, 16 oct. 2019, no 423275).
À la suite de l’établissement d’un procès-verbal constatant la réalisation de travaux non conforme au permis de construire délivré, le maire d’une commune de Haute-Corse a pris un arrêté ordonnant l’interruption des travaux.
En se fondant sur les dispositions de l’article L. 521-1 du Code de justice administrative, le titulaire du permis a saisi le juge des référés du tribunal administratif de Bastia, lequel a rejeté sa requête tendant à la suspension de l’exécution de cet arrêté.
Or, postérieurement à la délivrance de cet arrêté, le maire a délivré au bénéficiaire un permis modificatif…
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