CE, 10 mars 2010, Levy c/ Communauté urbaine de Strasbourg, no 323081
Une communauté urbaine décide de préempter des immeubles en vente. Les propriétaires intentent une action devant le juge administratif au moyen que le prix fixé par le juge de l’expropriation est inférieur à celui de la promesse qu’ils avaient passée avec l’acquéreur évincé.
Les juges du fond rejettent leur requête et les propriétaires saisissent le Conseil d’État en cassation qui rejette leur demande au motif que l’article 1er du premier protocole additionnel à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales n’était pas invocable car les décisions de préemptions n’avaient pas obligé les propriétaires à des charges disproportionnées. De même que le Conseil d’État estime que le prix proposé dans la promesse de vente n’est pas en rapport avec la valeur vénale des terrains.