CE, 26 février 2003, Monsieur et madame Bour, no 231558
Une commune décide par délibération de préempter un immeuble dont une partie relève du droit de préemption urbain et l’autre du droit de préemption des espaces naturels. Les acquéreurs évincés intentent alors une action devant le juge administratif qui annule la décision.
La commune saisit la cour administrative d’appel qui annule le jugement de première instance.
Les acquéreurs évincés se pourvoient en cassation devant le Conseil d’État qui casse et annule l’arrêt d’appel au motif que la délibération ne motivait pas suffisamment la préemption de la partie relevant du droit de préemption urbain, quand bien même le projet était précis, ce qui emporte l’annulation de la préemption de l’ensemble de l’immeuble.