CE, 30 juillet 1997, Commune de Montreuil-sous-Bois c/ Consorts Breuille, no 160968
Une commune décide de préempter un immeuble en vente. Les propriétaires intentent une action devant le juge administratif qui annule la délibération communale et condamne la commune à des indemnités.
La commune voit sa requête rejetée en appel et se pourvoit en cassation devant le Conseil d’État qui rejette sa demande au motif que la décision de préemption étant illégale, les propriétaires, en voyant leur bien préempté par la commune à un prix établi par le juge de l’expropriation à un prix inférieur à celui qu’ils avaient fixé dans une promesse de vente avec un acquéreur évincé, ont droit à des dommages et intérêts pour le préjudice direct causé.