Littoral : l’Assemblée souhaite renforcer prioritairement les pouvoirs des SAFER en matière de préemption de bâtiments d’exploitation conchylicoles
La proposition de loi « pour la protection des activités agricoles et des cultures marines en zones littorale et de montagne » a été examinée en première lecture le 29 novembre 2018. Le texte étend considérablement le pouvoir de préemption des sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (SAFER) et souhaite envoyer un signal fort aux exploitants et propriétaires.
Du fait de l’attractivité résidentielle et économique des zones littorales, la pression foncière qui s’y exerce constitue une menace pour l’économie agricole et conchylicole dans ces secteurs. Les effets d’aubaine induits par la spéculation conduisent à la mutation des terres et bâtiments agricoles. Cela accentue le phénomène de mitage et de déstructuration de l’économie dite « réelle », en opposition à une économie résidentielle et touristique.
Ainsi, le taux de disparition des terres agricoles dans ces secteurs est 2,5 fois plus élevé que la moyenne métropolitaine, 10 à 20 % du foncier…
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