CE, 10 juin 1991, no 75869
Un propriétaire s’est vu accorder un permis de démolir. Un tiers intente alors une action devant le juge administratif afin de faire annuler l’arrêté de démolition ce que le juge lui refuse.
Le Conseil d’État, en cassation, pour rejeter le pourvoi, estime que le signataire de l’arrêté de démolition, ayant dûment reçu délégation de signature, pouvait signer l’arrêté de démolition. Par ailleurs la Haute Juridiction rappelle que l’Architecte des Bâtiments de France, lorsqu’il se prononce dans l’instruction d’un permis, se prononce uniquement sur la protection et l’atteinte faite au site à protéger et non sur des considérations d’urbanisme.