CE, 16 mai 2001, Commune de Saint-Suliac, no 229739
Une commune décide de préempter un immeuble en vente. L’acquéreur évincé intente une action devant le juge administratif des référés qui suspend la décision de préempter l’immeuble.
La commune se pourvoit en cassation devant le Conseil d’État qui annule l’ordonnance de première instance au motif que, la délibération communale décidant de préempter le bien ne comportant pas le prix d’achat, elle est illégale. Dès lors, le compromis de vente dont bénéficiait l’acquéreur évincé n’est pas mis en échec par la délibération de la commune. Donc, le Conseil d’État considère qu’il n’y a pas urgence pour les droits du réquérant.