CE, 4 juillet 1994, SCI Les Palmiers, no 116779
Des maisons situées sur un terrain en copropriété sont vendues en l’état futur d’achèvement. Ayant fait l’objet d’un premier permis de construire, le constructeur demande cependant un permis de construire modificatif, qui a été accordé.
Les copropriétaires intentent alors une action devant le juge administratif afin de voir annuler le permis modificatif au motif qu’ils n’ont pas été consultés pour ce permis modificatif.
Par cet arrêt, le Conseil d’État confirme la position des juges du fond et affirme que la copropriété naît lors de la première vente, et que, par cette vente, en l’espèce, en l’état futur d’achèvement, le vendeur constructeur n’a plus le droit de propriété des terrains vendus. Il ne peut plus dès lors demander un permis de construire sans recueillir l’avis conforme des propriétaires.