CE, 30 juillet 1997, Commune de Montrouge, no 169574
Une commune créant une zone d’aménagement concerté (ZAC) décide de préempter les biens situés dans cette zone. Pour cela elle reloge les habitants de cette zone en préemptant un immeuble. L’acquéreur évincé intente une action devant le juge administratif qui annule la décision communale.
La commune saisit la cour administrative puis le Conseil d’État en cassation. Ce dernier rejette la demande au motif que la décision de l’immeuble pour reloger les habitants de la ZAC n’est pas motivée par la mise en place d’une politique locale de l’habitat mais est en réalité un détournement de pouvoir servant à faire taire les habitants qui devaient être relogés.