CE, 26 juillet 2011, SCI du Belvédère, no 324767
Un vendeur, à la suite d’une erreur dans la première déclaration d’intention d’aliéner (DIA), en émet une seconde qui corrige l’erreur mais comporte cette fois une erreur dans le prix de vente du bien. La commune, à la suite de la seconde DIA, décide de préempter l’immeuble. Le vendeur intente une action devant le juge administratif qui annule la décision de préemption.
La cour administrative d’appel saisie par la commune annule cependant le jugement de première instance.
Le vendeur se pourvoit en cassation devant le Conseil d’État qui estime que, bien que le montant exprimé dans la DIA soit différent de celui se trouvant dans la promesse de vente, cela n’entraîne pas annulation de la DIA.