CE, 13 mai 1996, Commune de Franconville-la-Garenne, no 152472
Un propriétaire vend son immeuble et fait pour cela une déclaration d’intention d’aliéner (DIA). La commune ne préempte le bien qu’après expiration du délai de DIA. La mairie a ensuite refusé de préempter. Le vendeur intente alors une action devant le juge judiciaire qui a renvoyé pour question préjudicielle au juge administratif.
Le juge administratif a déclaré que l’intervention de la commune après expiration du délai de DIA rendait illégale la préemption, cependant, cela ne la rendait pas inexistante.
La commune se pourvoit en cassation devant le Conseil d’État qui confirme le jugement de première instance et estime que, bien que la décision de préemption soit illégale, elle est cependant opposable à la commune.