CE, 2 mai 1980, SA Océdisco, no 00489
Dans cette affaire, la société Océdisco avait sollicité un permis de construire en vue de la construction d’un bâtiment à usage commercial comportant un accès direct à une voie publique, dont l’accès était pourtant interdit en vertu d’une loi et d’un décret.
En application de ce classement, le préfet, autorité compétente en la matière, avait donc refusé d’accorder le permis de construire en raison de l’accès direct prévu à cette voie publique dans la demande de permis de construire. Les requérants contestaient ce refus.
La haute juridiction valide la décision prise par l’autorité préfectorale au motif que celle-ci doit respecter la réglementation routière et notamment les servitudes que les déviations de routes nationales imposent aux propriétaires riverains. Par conséquent, le préfet était tenu de respecter l’interdiction d’accès de la voie publique et de refuser le permis de construire qui aurait eu pour conséquence de contourner cette réglementation.