CE, 24 juillet 2009, Société Finadev, no 316158
Un particulier décide de vendre son immeuble et émet donc une déclaration d’intention d’aliéner (DIA). Cette première DIA, comportant une erreur sur la surface du bien, a été remplacée par une autre DIA et transmise à l’office public. La commune où se situe l’immeuble a alors demandé qu’une DIA lui soit transmise. Cette dernière a ensuite été transmise à l’office public venant au droit de la commune qui s’est fondé dessus pour préempter.
Le propriétaire intente une action devant le juge administratif qui annule la DIA. Le juge d’appel saisi par l’office public rejette sa demande.
L’office public se pourvoit en cassation devant le Conseil d’État qui, pour rejeter sa demande, estime que la DIA à prendre en compte est la DIA modifiant la première et non la DIA qui a été transmise plus tard par la mairie. La haute juridiction considère donc que le délai d’intervention de deux mois après transmission de la DIA est épuisé.