CE, 4 juillet 1997, Société d’ingénierie et de développement économique et ville d’Arcueil, nos 88113 et 89361
La loi du 18 juillet 1985 a défini un nouveau régime juridique applicable aux réserves foncières.
Dans cet arrêt, le Conseil d’État, concernant un contentieux relatif à l’exercice du droit de préemption pour réserves foncières, né postérieurement à l’entrée en vigueur du nouveau régime, a estimé que la création d’une zone d’aménagement concerté sur un secteur pour la construction d’un pôle d’attraction commercial et industriel ainsi que la conclusion d’une convention confiant à une société d’économie mixte l’aménagement de l’opération « en vue d’y réaliser un programme d’activités à dominante commerciale » sont des objectifs au nombre de ceux qu’énonce l’article L. 300-1 du Code de l’urbanisme.
Dès lors, le juge administratif précise que ces objectifs entrent dans le champ d’application des réserves foncières définies au nouvel article L. 221-1 du Code de l’urbanisme, dont les dispositions sont d’application immédiate.