Les SCOT et le vieillissement de la population
Et si on remettait un peu d’urbanité dans les SCOT. Et si on faisait au travers de ces documents un peu plus d’urbanisme, au sens premier du terme où l’humain et le social retrouveraient leur place, et un peu moins de faune et de flore, de biotope, d’écosystème, de continuités écologiques, etc. ; c'est-à-dire, d’une certaine manière, si on faisait du développement durable dans sa triple dimension environnementale, bien sûr, économique, bien évidemment, mais également sociale, urbaine, périurbaine, rurale, etc.
Institués par la loi d’orientation foncière du 30 décembre 1967, les schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) avaient pour objectif « de prévenir et d’organiser le développement des villes ».
Il suffit de se référer à l’exposé des motifs du projet de loi pour se rendre compte que s’il y avait une certitude déjà bien ancrée dans les esprits, c’est bien celle que les villes allaient éclater et s’étaler sous l’effet cumulé d’une croissance assurée de la population urbaine et la perspective d’avoir de nombreux nouveaux besoins consommateurs d’espaces à satisfaire, à population même constante.
Sans remonter si loin, soulignons que c’est bien le principe de solidarité conjugué au principe de développement durable affiché par la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) qui constitue le socle des SCOT.